Réduire les déperditions par les vitrages
Les fenêtres sont nécessaires dans un bâtiment (!) pour le confort, pour bénéficier des apports solaires, etc. Cependant, les fenêtres constituent un véritable gouffre énergétique en hiver... La résistance thermique d'une fénêtre est en effet 10 fois plus faible que celle d'un mur. Plusieurs conseils pour réduire les pertes par les fenêtres :
- différencier les façades : la façade nord aura moins d'ouvertures que la façade sud.
- éviter les menuiseries métalliques : le métal est conducteur ! Pourquoi mettre des isolants dans les murs, si c'est pour mettre des conucteurs aux fenêtres. Priviligiez le bois ou les composites bois-lièges, etc.
- maximiser l'épaisseur de la lame d'air : le double vitrage est constitué de 2 vitres de verre (de 4mm chacun par ex.) entre lesquels est enfermée une lame d'air (de 16 mm par ex.). C'est la lame d'air qui rend ce type de vitrage plus isolant que le simple vitrage. C'est pourquoi le triple vitrage (3 vitres, 2 lames d'air) est encore plus isolant. Attention toutefois, plus on rajoute du verre, moins on voit clair au travers donc moins d'apports solaires... On peut aussi changer le gaz entre les vitres : l'argon, le krypton sont moins conducteurs que l'air, le vide aussi est un excellent isolant.
- utiliser des vitrages peu émissifs : les vitres peu émissives sont revétues de couches ultra minces (comme sur les verres anti-reflets !) dont l'épaisseur est astucieusement calculée pour arrêter les infrarouges. Or les infrarouges, c'est la chaleur. Les couches sont totalement invisibles à l'oeil nu. Optez toujours pour ce genre de vitrage.
- utiliser de bonnes fermetures nocturnes : la nuit, il fait toujours plus froid et on a pas besoin de regarder par la fenêtre... Fermez donc les volets pour augmenter la résistance thermique des ouvertures et limiter ainsi les pertes.
Voici en résumé, quelques préconisations pour les résistances thermiques des ouvertures :
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