L'enjeu du 21ème siècle Contexte du réchauffement climatique La problématique des Energies Fossiles Les Objectifs à atteindre Pourquoi un Bâtiment à Energie Positive ?
Comment réduire les besoins ? Isoler les parois opaques Réduire les ponts thermiques Construire compact Réduire l'existence de saillies ou de décrochements Réduire les déperditions par les vitrages Modifier la température interne et externe des parois Se protéger des vents Système constructif étanche Systèmes de ventilation adaptés Capter le rayonnement solaire Le rôle de l'inertie Le confort d'été
Chaleur Renouvelable Electricité Renouvelable Climatisation basse consommation
Simulation thermique dynamique (STD) Campagnes de Mesures Bureau d'études fluides Assistance à Maîtrise d'Ouvrage Energie
L'enjeu du 21ème siècle
Contexte du réchauffement climatique
La problématique des Energies Fossiles
Les Objectifs à atteindre
Pourquoi un Bâtiment à Energie Positive ?

L'atténuation des changements climatiques

Tendance des émissions des gaz à effets de serre

 

Les gaz à effets de serre ont augmenté de 70% entre 1970 et 2004 (28,7 Gt éq. CO2 à 49 Gt éq. CO2). Les émissions de C02 ont, elles, augmenté de 80% durant cette période, et elles représentent 77% des émissions de GES d'origine anthropique en 2004.
La croissance la plus importante des émissions globales de GES entre 1970 et 2004 provient du secteur de la fourniture d'énergie (en hausse de 145%). La croissance des émissions directes pendant cette période a été de 120% pour les transports, 65% pour l'industrie et de 40% pour l'utilisation des terres, ses changements et la foresterie. Entre 1970 et 1990 les émissions directes de l'agriculture ont augmenté de 27% et celles du bâtiments de 26%. De surcroît les émissions de substances détruisant l'ozone, contrôlées par le Protocole de Montréal, ont décru de manière significative depuis les années 1990. Vers 2004 les émissions de ces gaz se situaient environ à 20% de leur niveau de 1990.

 

Réduction dans le court et le moyen terme (jusqu'à 2030)

 

Afin de réduire les émissions de GES on peut jouer sur différents facteurs pour obtenir une solution efficace. La première est de taxer le CO2 ou d'avoir un permis permettant d'échanger des actions de CO2 à travers un marché du carbone, afin de promouvoir les technologies à faible production de carbone en les rendant plus compétitives. La seconde est la nécessité de changer nos modes de vie et nos comportements. L'éducation et les programmes de formation peuvent nous aider à surmonter des barrières pour que le marché accepte les énergies positives. Il faut également mettre à disposition des transports en commun dans les zones urbaines par des politiques d'urbanisation. Une dernière solution est en test actuellement. Elle consiste à stocker les GES dans les sous-sols géologiques.
Les investissements dans les infrastructures les rendant efficaces énergétiquement peuvent dans de nombreux cas créer l'opportunité de réaliser une réduction des émissions des GES. C'est pour cela que les décisions d'investissement dans des infrastructures « propres », qui vont représenter au total plus de 20 000 milliards de dollars entre 2007 et 2030, vont avoir des impacts à long terme sur les émissions de GES. Par exemple en 2030, environ 30% des émissions de GES prévues dans le secteur des bâtiments pourront être évitées. Il est nécessaire de promouvoir les énergies positives. De cette façon l'électricité provenant des énergies renouvelables qui fournit aujourd'hui 18% de l'électricité dans le monde pourrait atteindre 35% en 2030 si le prix du carbone vaut 50$US/tCO2-éq (hypothèse plausible).

 

 Technologies d'atténuation et pratiques existantes à venir

 

Enfin les études indiquent qu'il existe un Potentiel Economique d'atténuation des émissions globales de gaz à effet de serre, significatif au cours des prochaines décennies, qui pourrait être suffisant pour décaler la croissance des émissions globales ou pour les réduire en dessous des niveaux actuels. Le Potentiel Economique d'atténuation estimé dans le cadre de l'évaluation pour 2030 est présenté dans le tableau ci-joint.

Prix du carbone (US$/tCO2-éq)Potentiel économique d'atténuation(GtCO2-éq/an)Réductin par rapport au scénario A1B  (68 GtCO2-éq/an) %Réductin par rapport au scénario B2 (49 GtCO2-éq/an) %
05-77-1010-14
209-1714-2519-35
5013-2620-3827-52
10016-3123-4632-63

Tableau 1 : Potentiel économique d'atténuation en 2030


Réduction dans le long terme (après 2030)

 

Afin de stabiliser la concentration des GES dans l'atmosphère, les émissions doivent atteindre un sommet. Plus le niveau de stabilisation sera bas, et plus vite ce sommet sera atteint. La baisse pourra alors commencer. Les efforts d'atténuation sur les prochaines décennies auront donc un large impact sur les possibilités d'atteindre un niveau de stabilisation bas.

CatégorieStabilisation de la concentration de CO2 éq.(ppm)Montée de la température (°C)Année du sommet pour les émission de CO2Changement dans les émissions de CO2 en 2050 (% émissions 2000)
I445 - 4902.0 - 2.42000 - 2015 -85 à -50

II

III

490 - 535

535 - 590

2.4 - 2.8

2.8 - 3.2

2000 - 2020

2010 - 2030

-60 à -30

-30 à +5

IV590 - 7103.2 - 4.02020 - 2060+10 à +60

V

VI

710 - 855

855 - 1130

4.0 - 4.9

4.9 - 6.1

2050 - 2080

2060 - 2090

+25 à +85

+90 à +140

Tab 2 : Tableau caractéristique des scénarios de stabilisation dans le long terme

 

Graph. 1 : montée de température en fonction des émissions de CO2

 

Politiques, mesures et instruments pour réduire le changement climatique

 

Comme nous l'avons énoncé un peu plus haut, une politique efficace au niveau mondial serait d'augmenter le prix du carbone par des méthodes de taxe dans tous les secteurs. D'une part ces taxes avantagent des technologies sobres en carbone et d'autre part des réductions d'émissions de CO2 seraient possible comme nous pouvons le constater sur le graphe ci-dessous. De surcroît on peut ajouter que plus les prix du marché des combustibles fossiles sont élevés, plus les techniques sobres en carbone seront compétitives.


Graph. 2 : L'atténuation des émissions par secteur en fonction du prix du carbone en 2030

 

De nouveaux investissements sur la production d'énergie dans les pays en développement, l'amélioration des infrastructures énergétiques dans les pays développés, et les politiques de promotion de la sécurité énergétique, peuvent dans de nombreux cas créer des opportunités de réaliser des réductions d'émissions de GES par rapport aux niveaux de référence. Les avantages supplémentaires associés sont spécifiques à chaque pays, mais incluent souvent la réduction de la pollution de l'air, l'amélioration de la balance commerciale, l'extension de services modernes dans les zones rurales et l'emploi.

 

Télécharger le résumé du rapport du GIEC

Retour à la page Contexte du réchauffement climatique

Creative Commons License
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.

AMOES
31 rue bapst
92600 Asnières sur Seine
Téléphone : 01 41 32 22 11 - Contact
Fax : 01 40 86 29 16
Altics